Union internationale pour la conservation de la nature
Emission radio à écouter ici (54min)
En 1992, lors du premier sommet de la Terre qui s’est tenu à Rio de Janeiro, la diversité biologique avait fait l’objet d’une convention spéciale dont l’un des buts principaux était la conservation de la biodiversité. Cette convention, signée par 168 pays en 1993, est le premier document qui reconnaît, en termes de droit international, que la conservation de la diversité biologique est une préoccupation commune pour l’ensemble de l’humanité. En 2010, année internationale de la biodiversité, le protocole de Nagoya prévoyait l’adoption d’un plan stratégique 2011-2020 visant, entre autres, la création d’espaces protégés couvrant 17% de la surface de la Terre et 10% de celle des mers. On trouvait également, dans ce protocole, un accord pour la création d’une plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, l’ IPBES, équivalent du GIEC pour la biodiversité.
Vingt ans après le premier Sommet de Rio, celui qui a été baptisé Rio+20 s’achève aujourd’hui même. Dans le document final, rédigé avant l’ouverture du Sommet rassemblant 130 chefs d’Etat et de gouvernement, la biodiversité est spécifiquement mentionnée au point n°197, sur 283… Il affirme l’importance de la mise en œuvre du plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 et déclare, je cite : « Nous prenons acte de la mise en place du Mécanisme intergouvernemental d’échanges entre scientifiques et décideurs en matière de biodiversité et de services écosystémiques et l’invitons à commencer ses travaux sans tarder, afin de fournir les informations disponibles les plus complètes et utiles pour les politiques sur la diversité biologique et aider les décideurs », fin de citation.
Quelle est la signification des déclarations contenues dans le document final du Sommet Rio+20 concernant la biodiversité ?
Comment évolue ce que les scientifiques ont baptisé la sixième extinction massive d’espèces engendrée par la colonisation de la Terre par l’homme, depuis environ 13000 ans ?
Quels sont les impacts directs sur l’homme de la réduction actuelle de la biodiversité ?
Quelles mesures faudrait-il prendre pour enrayer cette extinction massive d’espèces ?
Luc Abbadie, Directeur du laboratoire «Biogéochimie et écologie des milieux continentaux»(Ecole Normale Supérieure),
Robert Barbault, directeur du département « Ecologie et Gestion de la Biodiversité » au Muséum national d’Histoire naturelle et Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie,
Anne Larigauderie, Directrice exécutive de DIVERSITAS, hébergé par le Muséum National d’Histoire Naturelle
Douglas Nakashima membre du secteur des Sciences naturelles de l’UNESCO depuis 1996, dirige le projet transversal sur les « Systèmes de savoirs locaux et autochtones »
Pensez à nourrir les poissons de temps en temps...